mardi 24 mai 2016

Café Society

Woody Allen nous plonge dans l'Amérique des années 30, au son du Jazz new-yorkais et dans une atmosphère hollywoodienne. Sur une trame romantique d'un garçon maladroit amoureux d'une belle jeune femme qui en choisira un autre, plus établi et plus riche, on s'ennuierait presque. Sans surprise, l'amourette se construit sur de belles images léchées et de belles tenues chic. Et s'achève sur un rebondissement sans bruit et trop convenu, même pas amusant.

A Hollywood, on traite le business à coup de téléphone et de soirées mondaines, et le producteur a les atouts pour séduire une jeunette. Sa toute petite culpabilité face à sa formidable épouse, depuis 25 ans, n'est pas longtemps crédible, et ce personnage n'apporte pas beaucoup de profondeur à l'histoire.

A New-York, le frère "gangster" règle ses affaires à coup de feu et de ciment... et gagne lui aussi la richesse et le succès dans cette période où la fête, la musique et les stars pavoisent au son du jazz. Ce frère prodige est un "parrain" qui protège toute la famille, les parents laborieux et la sœur au mari trop mièvre.. il apporte heureusement une mafieuse touche d'humour à ce film !

Quant aux protagonistes, dans le rôle du jeune niais, Jesse Eisenberg n'a pas beaucoup de charme, et malgré son évidente progression sociale, il reste bien pâle. La jolie Kristen Stewart a du talent et de beaux yeux, mais n'est pas bien convaincante dans son rôle de jeune idéaliste corrompue par le vieux producteur !

Malgré ces critiques, j'ai bien aimé ce film. Parce que j'aime l'ambiance, les plans et les gestuelles, les dialogues rapides et bavards, les robes superbes, les filles magnifiques (et surtout Blake Lively) et ce champagne qui coule à flot et nous transporte à cette belle époque où les gangster avaient un charme fou !





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