lundi 2 décembre 2019

Astronaute (n.f)

La conquête de l'espace... ce sujet me semble si éloigné de mes préoccupations et j'avoue mon ignorance et même un désintérêt bête.
Je défends ma bonne Terre comme je peux aujourd'hui, bien consciente des dégâts que notre civilisation y a causés, mais jamais je n'avais pensé que lorsque la Terre ne serait plus en état d'accueillir l'Homme, d'autres planètes pourraient prendre le relais.

C'est le discours des Astronautes Thomas Pesquet et Claudie Haignerie, lors d'une émission sur le film Proxima, avec Eva Green dans le rôle principal de l'astronaute. Elle était entourée de ses "maîtres" pour parler de ce film qui retrace le parcours d'une femme, et mère de famille, qui part dans l'espace.

Ce film très documenté nous présente brièvement mais précisément l'entrainement très physique des astronautes ainsi que le travail de toute l'équipe qui les entoure, chaque jour selon un planning sans faille. Pour des missions sans faille non plus. Pour leur survie.

Mais ce film apporte une émotion toute autre avec la relation de cette mère hors norme et sa petite fille. Cruelle séparation pour la mère qui doit assumer son choix de carrière, à haut risque. Cruelle séparation pour une petite fille qui voit sa mère lui préférer sa mission, au point de larguer sa maison, et laisser sa fille chez son père, accompagnée de son chat et ses plantes.

Une petite fille qui va se rapprocher d'un papa qui prend le relais à terre, dans une vie normale, fier de cette femme astronaute. Une petite fille trimbalée en Russie au rythme des visites autorisées, et qui sera au premier rang pour voir s'envoler la fusée dans l'infini, avec sa mère, héroïne de l'espace. Que d'émotions  pour cette mère et cette petite fille qui seront à jamais différentes des autres !



dimanche 27 octobre 2019

Mon Dieu

Scandales dans l'église catholique, pédophilie des prêtres, viols des religieuses, mensonges... tous ces mots qui ne devraient pas co-exister me brûlent les yeux et le coeur.

J'ai lu le magnifique livre de Grégoire Delacourt "Mon père", bouleversant.
J'ai vu le très bon film "Grâce à Dieu", subtil et grave.
Je n'ai pas vu "les Innocentes" qui se déroulaient en Pologne et en ai raté d'autres sans doute.
Je n'ai pas envie de graver des mots sur ce que j'ai entendu ou vu à la télévision également, les documentaires se multiplient et la parole se délie enfin.

J'imagine un Pape bien torturé par ces horreurs, et ma foi a confiance en l'homme qui se débat dans une institution séculaire, prisonnier de cette toile d'araignée.
Je crois en Mon Dieu, guide spirituel et lumière dans ma vie.

Mais j'ai honte, je vomis ces actes innommables.
J'enrage de ces souffrances qu'ont endurées des innocents dupés par des violeurs déguisés en prêtre qui devraient être jugés comme des hommes, comme les autres. Rien ne peut les mettre hors de portée, et encore moins le costume qu'ils ne sont pas dignes même de toucher.
Ils ont détruit des vies, ils ont sali la religion, ils ont trahi leur église.

La douleur, le doute et l'incompréhension entachent pour toujours mon rapport à l'Eglise ; mon regard ne sera plus jamais le même ; le pardon est un des plus difficiles commandements de Dieu, et je ne sais pas pardonner de tels crimes car la colère est trop forte.

Je veux prier pour que cela cesse et que le monde aille mieux. C'est un peu d'amour que je partage dans mes prières, révoltée, triste, déçue.