mardi 25 décembre 2012

Edward Hopper

Hotel Management, 1926
Enfin j'ai réussi à aller visiter l'exposition Hopper au Grand Palais ! l'expo ferme à 23h tous les soirs des vacances scolaires : on fait la queue dans la nuit feutrée des beaux quartiers, accompagné par un clarinettiste qui a trouvé là un public captif  !

Peintre du l'ère industrielle(1882-1967) et très inspiré par la France, on ne connait finalement d'Hopper que sa toute dernière période où il décrit l'Amérique du XXè siècle dans des atmospères figées de solitude et d'immobilisme. Cette exposition permet de découvrir son parcours à travers les rencontres de sa vie, avec les impressionnistes français, avec le métier de l'illustration, puis son passage par l'aquarelle et la gravure.

C'est d'ailleurs l'illustration qui me fascine toujours, avec la perfection du trait : les couvertures des magazines défilent sur un grand écran comme un diaporama de l'American Way of Life. Ces illustrations commerciales ne plaisaient pas à Hopper et sont en effet très éloignées de l'ambiance de ses tableaux, mais elle lui ont permis de vivre de son art.

Les deux aspects les plus pregnants dans ses tableaux sont la lumière et l'attente. Et comment l'attente est soulignée par les lumières obliques qui figent le temps entre deux moments : ni jour ni nuit, ni mort ni vie... 


Les autres tableaux que j'aime sont les paysages  (Ligth House Hill, 1927) où les verts et les bleus sont d'une intensité incroyable, et cela fait du bien de se prendre un bon coup de couleur !


 

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire