"Adieu Berthe, ou l'enterrement de Mémé", dernier film des frères Podalydès, est vraiment amusant et plein de sujets si familiers, comme des clins d'oeil juste pour moi !
On rentre dans la vie d'un homme qui aime la magie, celle qui -bien pratique- fait disparaitre les gens d'une formule magique mais aussi lui donne l'admiration de son public. On y découvre, bien sûr, son infidélité, incapable de choisir et faisant souffrir tout le monde, le tout transporté comme "par magie", sans volonté, de gauche à droite par sa trottinette électrique, ridicule... et enfin sous l'emprise complète de son portable qui le siffle tel le guetteur, complice de tous ses mensonges, omniprésent, envahissant (et surtout l'écran..). Enfin, l'adieu à Berthe, la Mémé, insuffle une pincée d'humour noir grâce aux pompes funèbres revisitées façon 21ème siècle, très drôle [attention, 3ème degré mais jamais méchant !].
Sans oublier Valérie Lemercier, égale à elle même, grande "cruche" romantique dans le rôle de la maîtresse, toujours drôle quand elle explose ! Une réalisation tonique, pleine de détails scénographiques et de répliques fines et drôles, où finalement
l'homme n'avancera pas beaucoup, sans vraiment ni morale ni fin... mais
je me suis bien amusée !
dimanche 24 juin 2012
mardi 19 juin 2012
Camouflage
Joli effet de lumière, de taches et de couleur... un beau modèle de camouflage animal au Parc de la Tête d'Or, à Lyon, ce weekend d'été.
Libellés :
Belle France
dimanche 10 juin 2012
Bergère Royale
Si je pouvais (mais pourquoi pas ? ) je ferai le tour des jardins de Paris au printemps et cet été ! J'ai découvert grâce à Virginie D. le jardin du Palais Royal, caché derrière la rue des Petits Champs et ouvrant ses arcades aux belles adresses parisiennes !
Au milieu des roses se dresse le Pâtre et sa Chèvre, un beau marbre de 1830, que je dédie à ma petite soeur Joëlle partie cet hiver, une jolie Bergère qui me manque en ce joli printemps où on avait l'habitude de prévoir des petits séjours à la ferme. Et qui manque à tous, et à ses 3 petits pâtres bien sûr, qui partagent avec leurs chèvres l'absence d'une maman.
Au milieu des roses se dresse le Pâtre et sa Chèvre, un beau marbre de 1830, que je dédie à ma petite soeur Joëlle partie cet hiver, une jolie Bergère qui me manque en ce joli printemps où on avait l'habitude de prévoir des petits séjours à la ferme. Et qui manque à tous, et à ses 3 petits pâtres bien sûr, qui partagent avec leurs chèvres l'absence d'une maman.
Libellés :
Belle France
vendredi 8 juin 2012
mon jasmin, ma vie
mon balcon, juin 2012 |
Libellés :
Happy garden
mercredi 6 juin 2012
Solidaires
Dimanche soir, sur le petit écran (France 5), un sujet qui me tient à coeur : le gaspillage alimentaire en prime time ! A chaque maillon de la chaîne (dont nos cuisines), on trouve des poubelles pleines d'aliments peu ou pas périmés, défraichis, en sur-nombre... c'est honteux !
Les produits jetés par les supermarchés sont souvent même "souillés" volontairement, ou écrasés, pour ne pas être récupérés et se mettre à l'abri d'un éventuel "empoisonnement" pour eux qui les récupèreraient. Des salariés des grandes surfaces ont même été licenciés pour avoir fouillé dans les poubelles, responsables d'un "manque à gagner" pour leur employeur ! Ignoble...
Heureusement, certains donnent [de leur personne et de leur temps] face à ce gros gâchis de notre société d'ultra-consommation : c'est la solidarité ! Il existe les épiceries sociales qui vendent à 10% du coût aux personnes en difficulté ; une association à Saint Malo qui prépare les poissons invendus de la criée et les livre gracieusement ; une autre au marché qui organise toute une redistribution des légumes invendus grâce à la générosité des maraichers et commerçants (pain, fleurs...)... et d'autres initiatives qui réchauffent le coeur !
Ouf, il existe quand même de la générosité autour de nous ! J'ai l'impression de faire si peu et il ne suffit pas d'admirer les autres... petit à petit la conscience des injustices enfle, un jour elle sera plus forte, j'espère !
Les émissions sont visibles pendant une semaine sur Pluzz.fr : Le scandale du gaspillage
Les produits jetés par les supermarchés sont souvent même "souillés" volontairement, ou écrasés, pour ne pas être récupérés et se mettre à l'abri d'un éventuel "empoisonnement" pour eux qui les récupèreraient. Des salariés des grandes surfaces ont même été licenciés pour avoir fouillé dans les poubelles, responsables d'un "manque à gagner" pour leur employeur ! Ignoble...
Heureusement, certains donnent [de leur personne et de leur temps] face à ce gros gâchis de notre société d'ultra-consommation : c'est la solidarité ! Il existe les épiceries sociales qui vendent à 10% du coût aux personnes en difficulté ; une association à Saint Malo qui prépare les poissons invendus de la criée et les livre gracieusement ; une autre au marché qui organise toute une redistribution des légumes invendus grâce à la générosité des maraichers et commerçants (pain, fleurs...)... et d'autres initiatives qui réchauffent le coeur !
Ouf, il existe quand même de la générosité autour de nous ! J'ai l'impression de faire si peu et il ne suffit pas d'admirer les autres... petit à petit la conscience des injustices enfle, un jour elle sera plus forte, j'espère !
Les émissions sont visibles pendant une semaine sur Pluzz.fr : Le scandale du gaspillage
Libellés :
La vie est belle
dimanche 3 juin 2012
D.Kennedy
Le dernier livre de Douglas Kenndy s'intitule "Combien ?".
Séduite par le résumé succinct, j'avais espéré tomber dans un roman où l'argent gouvernerait l'immoral et le bonheur payé en dollars, un monde facile et brillant, un monde où la morale finirait par l'emporter ... perdu !
Il s'agit d'un tour du monde des places boursières, où les traders richissimes sont malheureux et au mieux se contentent de cette vie là, sans richesse intérieure et au stress maximum ... une sorte de documentaire, reportage, sans émotion, ni jugement (et ce serait bien difficile j'imagine de prendre parti).. ennuyeux !
Mr Kennedy, revenez à vos bons romans où la vie semble si perfide et désolante, où la société américaine livre ses petits maux à travers vos "desesperate heros" !
Séduite par le résumé succinct, j'avais espéré tomber dans un roman où l'argent gouvernerait l'immoral et le bonheur payé en dollars, un monde facile et brillant, un monde où la morale finirait par l'emporter ... perdu !
Il s'agit d'un tour du monde des places boursières, où les traders richissimes sont malheureux et au mieux se contentent de cette vie là, sans richesse intérieure et au stress maximum ... une sorte de documentaire, reportage, sans émotion, ni jugement (et ce serait bien difficile j'imagine de prendre parti).. ennuyeux !
Mr Kennedy, revenez à vos bons romans où la vie semble si perfide et désolante, où la société américaine livre ses petits maux à travers vos "desesperate heros" !
Libellés :
Plaisir de lire
vendredi 1 juin 2012
De rouille et d'os
Le dernier film de Jacques Audiard, "De rouille et d'os" (titre éponyme d'une nouvelle du livre de Craig Davidson, 2005) m'a laissé une impression étrange : c'est une énorme claque d'émotion et de souffrance humaine, mais il y manque quelque chose, le "je ne sais quoi" qui mériterait ...une "palme".
Ce bémol n'empêche pas d'admirer Marion Cotillard, Matthias Schoenaerts et le petit Sam, tous trois incroyables de justesse et de profondeur, avec très peu de mots, beaucoup de regards.
L'histoire dramatique s'appuie sur l'opposition d'images douces, feutrées et ralenties, de plans serrés silencieux, de non-dits, et la brutalité des accidents de la vie (je ne raconterai pas tout le film : allez le voir !).
Matthias Schoenaerts lutte pour vivre, "bestialement", et ses combats de boxe l'amènent au bout de son courage. La seule souffrance qui crie est celle de la boxe ; pour Marion Cottilard, la lutte est presque plus facile, les choses se "reconstruisent"... c'est peut être ça la faiblesse du film : le handicap ne crie pas assez fort.
Un très beau film, triste mais plein d'espoir.
Ce bémol n'empêche pas d'admirer Marion Cotillard, Matthias Schoenaerts et le petit Sam, tous trois incroyables de justesse et de profondeur, avec très peu de mots, beaucoup de regards.
L'histoire dramatique s'appuie sur l'opposition d'images douces, feutrées et ralenties, de plans serrés silencieux, de non-dits, et la brutalité des accidents de la vie (je ne raconterai pas tout le film : allez le voir !).
Matthias Schoenaerts lutte pour vivre, "bestialement", et ses combats de boxe l'amènent au bout de son courage. La seule souffrance qui crie est celle de la boxe ; pour Marion Cottilard, la lutte est presque plus facile, les choses se "reconstruisent"... c'est peut être ça la faiblesse du film : le handicap ne crie pas assez fort.
Un très beau film, triste mais plein d'espoir.
Libellés :
Soirée Cinéma
Inscription à :
Articles (Atom)